[Mission] Prologue

Byzas était toujours étendu sur le sol, personne n'avait prit la peine de s'occuper de lui, personne ne l'aimai : avait-on seulement remarqué son malaise? Telle était la question.

Byzas commença par cligner des paupières, puis par remuer des doigts. Tant bien que mal, il réussit à se mettre assis sur le sol. Il se prit la tête dans les mains : il se réveillait comme s'il avait consommé trop de jus de Bleubark la veille.

"Eeeuuhhh...." Fit-il plaintivement. "Qu'est-ce qui c'est donc passez ici? Et j'ai une de ces soifs moi!"

Byzas regarda autour de lui et vit qu'il était dans la salle de contrôle secondaire et certaines personnes portaient même des combinaisons pour éviter une quelconque contamination.

"OH! Ce n'était donc pas un mauvais rêve. L'invasion, l'épidémie, tout était vrai c'est ça? J'aurai dû rester coucher moi aujourd'hui."

Il se remit debout sur ses jambes flageolantes. La première chose qu'il fit, se fut ouvrir toutes les portes de la Cité comme le virus s'était déjà totalement répandu. Il n'ouvrit cependant pas les portes donnant sur l'extérieur, pour que le virus de se répande pas dans l'atmosphère.

Puis il attendit, il attendit la seule chose que l'on pouvait désormais attendre : que le médecin et ses collègues se mettent enfin au travail sur un antidote.

Spoiler:

Clic.. Clic...Clic ! Clic ! Clac !

La porte du caisson d'hibernation venait de s'ouvrir dans un bruit assourdissant. Voilà des milliers d'année que la personne qui se trouvait à l'intérieur n'avait pas entendu de bruit et respirer de l'air frais...
Ayant reprit ses esprits la jeune femme essaya de faire un pas en avant pour sortir de cette boite qui lui faisait penser à un cercueil. Ce qu'elle n'avait pas prévu était la marche... Elle s'écroula de tout son long sur le sol dur. Elle resta la quelques minutes faisant abstraction des bruits au alentour, elle avait tellement mal à la tête, seul le sol froid lui était réconfortant.

*J'ai l'impression d'avoir fait la fête toute la nuit... Et de ne pas avoir bu que du jus d'orange...*

Mégara essayait temps bien que mal de rassembler ses idées et de les mettre en place... Mais son mal de tête et son envie de vomir étaient encore trop présents pour être tout à fait lucide.
Lorsque les hauts parleurs retentirent pour la première fois, Mégara émit un grognement de mécontentement. Elle se concentra alors sur les dires de cet homme et se rendit compte que ce n'était pas de l'ancien, mais la langue de la terre, l'une de leur colonie... Elle avait appris leur langage lors de ses études d'archéologie mais certaines phrases lui étaient encore incompréhensibles vu son état de « pré-réveil ». C'est alors qu'elle comprit qu'il se passait quelque chose d'anormal... Ce n'était donc pas l'équipe de sauvetage qui était venu ? Pourquoi les avaient-ils réveillés... ?
Elle se leva avec difficulté s'aidant du mur. Ses muscles étaient encore endoloris, après tout cela faisait des siècles qu'elle n'avait pas bougé le petit doigt... Une seconde voix lui répondit, une qu'elle ne connaissait pas. Celui-ci agaça la jeune fille devant son manque d'observation. Cela faisait plusieurs milliers d'années qu'ils avaient été en hibernation... Une race a le temps d'évoluer en ce temps-là... Cela pouvait donc très bien être les terriens..
Puis ce fut au tour de Staùros de prendre la parole... Elle serra les poings d'agacement devant les paroles de cet homme. Qui leur avait foutu un dirigeant aussi idiot ? Il était toujours aussi paranoïaque... Mégara essaya de se dépêcher de les rejoindre, mais son corps n'avait pas encore retrouvé toutes ses capacités et elle ne savait plus vraiment ou se diriger... Elle fut cependant soulagée quand la voix d'une de leur médecin parla. Ils n'étaient donc pas tous idiots à vouloir tirer sur tout ce qui bougeaient ! Mais apparemment la réponse se fit trop attendre et l'impatience de Byzas prit le dessus. Elle pesta de nouveau et accéléra le pas. Un militaire lui tendit une arme, elle était arrivée dans la zone qu'avait délimité leur dirigeant. Elle saisit l'arme avec dégout... Elle n'aimait pas vraiment ces objets-là... Après tout, la meilleure des armes n'était pas le dialogue ?
Elle soupira, elle était presque sûre que ces humains étaient sans danger... Presque... Alors qu'elle était sur le point d'arriver dans ce qui avait été organisé comme deuxième salle de commande, les hauts parleurs retentirent de nouveau. Apparemment un virus avait été lancé dans la base. Il fallait rapidement mettre une combinaison ce qu'elle fit avec une dextérité remarquable. Elle débarqua alors dans la salle d'une humeur massacrante...
Après tout on l'avait réveillé pour une raison encore inconnu et elle devait maintenant porter cette combinaison qui ne mettait pas du tout son corps en valeur. Elle eut la chance d'arriver pile au bon moment pour entendre les explications et les remords de Staùros... Elle trouva ce spectacle simplement ...Pathétique. Lorsqu'elle vit qu'il crachait du sang et que donc il était contaminé par ce virus elle ne put s'empêcher de laisser apparaître un petit sourire... n'était ce pas justice rendu dans un sens ? Elle avait un léger doute sur le fait que ce soit les Babéliens qui avaient inventé ce virus...

« Si seulement vous étiez resté couché les autres jours ça nous aurait fait des vacances... » Dit -elle avec insolence... Elle ne le supportait pas... Ce n'était vraiment pas sa faute !Elle se présenta devant lui et hésita à lui tendre la main pour qu'il se relève... Et puis après réflexion elle se disait qu'un peu d'exercice ne lui ferait pas de mal.

« Il faut rapidement trouver un remède pour sauver ces gens... Je vous propose de demander de faire une alliance avec nos visiteurs. Ils peuvent très bien nous aider. » Sa détermination se lisait dans sa voix, elle voulait entrer en contact avec ces gens... Faire leur connaissance... Elle était sûre que l'union faisait la force.

« Je me porte volontaire pour aller à leur rencontre monsieur vu que je sais parler leur langue. »

Byzas allait se préparer à se mettre au travail sur un système de nanites guérisseuses quand on déboula sans ménagement dans la pièce : c’était cette maudite garce de Mégara Zythoyr. Autant Byzas appréciait énormément son frère, autant il ne pouvait pas voir celle-ci même en photo. Ce n’était qu’une petite fouineuse qui pensait que la politique était quelque chose de simple et qui n’hésitait pas à contredire chaque décision de Byzas : faut-il envoyé une équipe d’exploration sur telle ou telle planète ? Si Byzas disait « oui », elle disait « non ». Faut-il répliquer si nous sommes attaqués ? Pour elle, la réponse était également « non », il valait mieux se laisser massacrer sans rien répondre. Mais le pire, c’était quand elle donnait son avis sur la façon dont Byzas cuisine : Quand Byzas veut rajouter une once d’épice, elle préfère rajouter une pinte complète de jus de Bleubark. Mais on ne lui demandait jamais rien non de Dieu ! Elle gagnerait beaucoup cette mégère à fermer le clapet qui lui sert de bouche. Elle se prenait pour qui ?

Byzas dur donc se relever seul, sans aucune aide d’une quelconque personne présente dans la salle. Byzas n’avait qu’à peine eu le temps d’épousseter la poussière qui était sur ses habits et d’ouvrir toutes les portes de la Cité que déjà celle qui se considérait comme une grande politicienne débitait des âneries en cherchant à ramener sa science. Byzas était vraiment agacé, surtout qu’elle n’avait rien à faire dans cette partie de la Cité qui était interdite aux civils.

Byzas contint tant bien que mal son envie de crier et d’injurier Mégara et dit à celle-ci d’une voix posée et calme.

-Nous travaillons déjà à chercher un remède ma chère et nous avons déjà ouvert les négociations avec les Terriens. Mais il est facile pour vous de venir tout critiquer alors que vous arrivez après le gros de la bataille. Vous n’avez pas du tout changé malgré ces millénaires d’hibernation.

Puis une idée vint à l’esprit de Byzas : Mégara pouvait échouer pour la suite des négociations, se faire capturer et même tuer. Byzas serait ainsi débarrasser de sa principale opposante, alors qu’en parallèle Byzas passerait pour généreux et pour celui qui a tout tenter avant d’en arriver aux mains.

-Bon, soit, aller parler à ces barbares si vous le souhaiter vraiment, pendant que nous autres, c’est-à-dire nous tous dans cette salle, nous faisons le gros du boulot en cherchant un moyen de guérir tout le monde de ce maudit virus. Vous êtes toujours à vous désister des choses réellement importantes et prioritaires à ce que je vois.

Byzas tourna le dos à Mégara et se remit au travail sur l’un des ordinateurs lantiens : les nanites n’allaient pas se programmer d’elles-mêmes.

Mégara observait toujours Byzas avec attention. Raaa ! Que cela lui avait manqué de se sentir vivante ! Enfin… Ce n’était qu’une façon de parler vu qu’elle ne s’était pas sentie morte et qu’elle ne s’était pas rendu compte que le temps était passé… Si vite d’ailleurs ! Cependant cette petite confrontation allait la rebooster un peu ! En effet une fois que la jeune fille était partie dans une de ces joutes verbales quotidiennes avec Byzas plus rien n’avait d’importance ! Et comme par magie la migraine avait disparu. En faite ce qu’espérait Mégara c’est qu’il s’énerve… Quoi de plus drôle que d’énerver le grand Staùros ? C’était en soit un exploit et Mégara s’exerçait continuellement pour être au point un peu plus chaque jour. Malheureusement elle avait loupé son coup… Il lui avait répondu d’une voix calme et tranche… L’hibernation l’avait-il rendu plus sage ? Au vu de ses paroles, non.

« Je ne viens pas critiquer, mais établir des faits, nuance ! » Commença-t-elle en plissant légèrement des yeux.

« Une bataille ? Je ne vois pas de bataille moi ! C'est vous qui montez tout de suite sur vos grands chevaux avec votre théorie de l'invasion ! »

Elle s'avança vers lui essayant tant bien que mal de le défier du regard... Elle savait cependant que c'était peine perdue... Surtout qu'il la dépassait d'une tête au moins...

« Ne vous inquiétez pas vous n'avez pas non plus changé vous êtes toujours aussi détestable » Finit-elle par déclarer avec un petit sourire sarcastique.

Leur dirigeant prit de nouveau la parole après que la jeune fille lui ait proposé d'organiser une alliance avec les terriens. Il lui répondu de façon toujours aussi désagréable et la jeune femme ne put s'empêcher de se défendre de nouveau. Elle ne supportait pas qu'on lui dise qu'elle ne faisait rien. Elle pensait par ailleurs que lui non plus ne faisait pas grand-chose...Enfin si « foncer tête baisser et agresser tout le monde » ça c'était son truc. Elle préférait en effet « ne rien faire » plutôt de faire les actions de ce genre. De plus sa réaction de lui tourner le dos, comme ci elle n'existait pas, l'avait prodigieusement agacé.

« Faire une alliance pour avoir des idées nouvelles ne peut pas vous faire de mal. Dois-je vous rappeler qu’il y a plusieurs millénaires vous en étiez au même stade et que cela c’est soldé par l’hibernation d’une cité entière ? Alors ne venez pas me parler de fuite devant les choses importantes et prioritaires alors que c’est exactement ce que vous avez fait par le passé. »

Après ce petit discours moralisateur dont elle était toujours experte, Mégara lui tourna également le dos et se dirigea vers les consoles de commande. Elle savait qu’elle n’aurait pas du lui parler sur ce ton… Mais pour l’instant elle n’en avait que faire… Et puis après tout avec un peu de chance il mourait de ce foutu virus alors les remontrances seraient annulées… Elle savait également que les personnes qui étaient autour d’eux pouvait la considérer comme orgueilleuse voir insolente et pédante… Mais pour l’instant là n’était pas le problème. Et puis les gens qui ne voyaient pas plus loin que les apparences ne l’intéressaient guère.
Elle appuya sur un bouton et fit fonctionner la console pour que les terriens puissent l’entendre.

// Bonjour, je suis Mégara Zythoyr, au nom de notre peuple je vous souhaite les bienvenues sur Utopos. Je souhaiterai vous rencontrer en personne pour qu’ensemble nous puissions organiser nos forces scientifiques et médicales dans le but de vaincre ce virus. Si vous acceptez notre rencontre, répondez à ce message et nous viendrons à vous. //

Mégara relâcha le bouton et soupira. Elle espérait ne pas avoir fait de faute dans sa traduction. Elle passa donc nerveusement une main dans ses cheveux.

Spoiler:

Genji remarqua l'arrivé de Mégara qui comme à son habitude s'en pris immédiatement a Byzas et contesta ses ordres. Il avait toujours tendance à être d'accord avec elle peut être car il la trouvait superbe. Puis Byzas lui répondit encore une fois de son ton supérieur mais Genji n'y prêta aucune attention il réagit seulement lorsque Mégara prit l'intercom pour rencontrer les humains.

"Byzas, Mégara je suis volontaire pour aller les rencontrer de plus je parles leur langue et je serait ravi d'exterminer celui qui a répandu le virus"

Dave aidait du mieux qu'il le pouvait, les médecins et les malades avaient besoin d'aide, autant pour la maladie que pour leur moral. Beaucoup étaient encore en détresse après avoir su que la terre avait été détruite. Il devait apparaitre insensible, Dave n'avait montré aucune émotion suite à la nouvelle, mais il avait déja perdu tout ses proches. Alors il savait comment remonter le moral à tous les malades. Beaucoup aimeraient voir mourir Spencer, mais plus le temps passait, moins le capitaine Gareth lui en voulait. D'ailleurs, il devait aller voir où en était le sergent, il avait été un des premiers contaminé, il serait un des premiers à développer de nouveaux symptômes.

"Alors Spencer, vous allez bien ?
-Je ne me sens pas plus mal, mais j'ai peur de ce qui arrivera pour moi si quelqu'un meurs.
-Vous ne faisiez que votre travail sergent. Mais les autres ne seront pas tous de mon avis, si personne ne meurs, tout le monde vous pardonnera."

Il avait réussi à rassurer le sergent Spencer. Il allait retourner vers un autre patient lorsqu'un voix se fit entendre dans les hauts parleur.

// Bonjour, je suis Mégara Zythoyr, au nom de notre peuple je vous souhaite les bienvenues sur Utopos. Je souhaiterai vous rencontrer en personne pour qu’ensemble nous puissions organiser nos forces scientifiques et médicales dans le but de vaincre ce virus. Si vous acceptez notre rencontre, répondez à ce message et nous viendrons à vous. //

Dommage, Dave aurait préféré que ce soit le chef des anciens, qui les avait pris de haut qui lance ce message. Enfin, il devait voir si le général était en état de répondre, sinon, il répondrait à sa place. Il finit par trouver le général, allongé dans un coin de la salle de contrôle, restait à savoir s'il était conscient.

Terry ouvrit lentement les yeux, bercé par une voix de femme qui semblait venir d'un autre monde... Et oui, le Général n'avait pas tenu et s'était écroulé sous l'effet du virus. Étrange virus qui vus faisait vous relever avant de vous achever. Un soldat aperçut le réveil de son supérieur et vint l'aider à se relever.

" - Mon général, vous allez bien ?
- J'ai fait un drôle de rêve... Y'avait des ours en pluche qui sautaient à pieds-joints sur une tortue des Galapagos...
- Hein ?
- Rien, oubliez. Rapport, soldat.
- Le capitaine Gareth revient avec des blessés, mon Général. Et le lieutenant Kagan est allé pour-parler. Pas de nouveau cas répertorié. Ah, et une certaine Zythoyr veut nous rencontrer.
- Parfait, retournez à votre poste, soldat. "

Il prit la radio la plus proche et commença à parler.

// Gareth, vous avez trouvé quelque chose d'utile là-bas ?//

Il n'attendit pas la réponse et se tourna rapidement vers les civils. Oui, il fallait les sauver de toutes les manières possibles. Ils devaient confier leur vie à des gens qu'ils ne connaissaient pas... Il enclencha le système de communication Utopien et répondit, la voix fatiguée.

// Ici Terry Jownes, représentant de la T... de ce qui reste des Terriens. Une escorte vient à votre rencontre. Nous ne chercherons pas à vous nuire. //

Terry reprit ensuite la radio humaine.

// Kagan, amenez les représentants Anciens. Vérifiez qu'ils n'aient pas d'arme, on ne sait jamais. //

Byzas continuait d’ignorer Mégara : tout d’abord parce qu’elle ne valait pas la peine d’être écoutée, et ensuite car il était déjà au travail sur sa programmation de nanites.
Mais par contre, Byzas fut étonné que Genji demande à accompagner Mégara pour aller voir les humains. Le dirigeant de la Cité hésitait : il avait besoin d’aide ici et Genji était l’un de ses meilleurs atouts, d’un autre côté, il pourrait garder un œil sur Mégara, histoire quelle ne fasse pas de bêtise une fois dans le camp ennemi.

Finalement, Byzas accepta mais avec quelques conditions :
« C’est d’accord, mais je vous donne une escorte armée de dix hommes. »

Puis, il se rapprocha de Genji et lui murmura discrètement en lui tendant imperceptiblement une minuscule boule, pas plus grosse qu’une bille : « Prend ça et garde-le sur toi, c’est un bouclier personnel miniaturisé, tu pourrais en avoir besoin. Et pense à prendre une arme avec toi en sortant, mais discrètement. »

Personne à part Genji n’avait pu entendre les paroles de Byzas ni même vu la petite boule qui avait discrètement changé de mains.

« Bonne chance. » Dit-il finalement à la petite troupe qui devait partir. « Et revenez nous vite. »
Avant d’ajouter mentalement : **Enfin, sans l’autre pouf si c’est possible.**

Puis il se remit immédiatement au travail sur sa programmation : il n’avait pas une minute à perdre.

Genji fut étonné que Byzas accepte sa demande mais il révéla vite le fond de sa pensée en lui apportant le mini bouclier. Pour ce qui est de l'arme il avait déjà son rayon incapacitant sur lui.

"Merci je pense en effet que cela pourrait devenir nécessaire en cas de problème"

Lui répondit-il aussi discrètement que l'avait été Byzas. Genji sentit une toux venir ce qui lui offrit une occasion parfaite pour mettre le bouclier discrètement. Sa toux l'ayant fais cracher un peu de sang du au virus personne ne le remarqua.

"Monsieur pour l'escorte je pense que cela sera inutile s'ils ne sont pas stupides il ne les laisseront jamais venir avec nous armé."

Puis il se tourna vers Mégara et lui dit

"C'est quand vous voulez !"

Alors que Mégara attendait anxieuse la réponse des terriens qu’elle espérait positive, un scientifique du nom de Genji vint s’adresser à elle. Elle fut d’abord surprise par son volontariat de l’accompagner dans cette rencontre, mais ne dit mot. Elle le jaugea du regard et lui rétorqua.

« Si vous venez pour créer des ennuies avec les terriens je me passerai de vous. C’était un accident cette histoire de virus et
si la population avait été mise au courant on aurait pu éviter ce drame. »

Bien sure ses paroles étaient avant tout destiné à Byzas qu’elle tenait pour responsable de ce chaos… Soudain les terriens se manifestèrent. Ils acceptaient la rencontre. Mégara lâcha un soupire de soulagement, en effet elle avait eu peur que le discours de Byzas quelques temps plus tôt ne leur soit néfaste.

« Parfait… » Murmura-t-elle pour elle-même avant d’appuyer sur le bouton des haut-parleurs.

// Très bien nous arrivons//

Elle se retourna et était sur le point de lancer le départ de leur vadrouille quand Byzas intervint de nouveau. Mégara se retenue de soupirer à ses premiers mots… Qu’est qu’il l’énervait ce type… A être si arrogant ! Si détestable ! Elle ne supportait vraiment pas d’être dans la même pièce que ce tyran complètement parano. Heureusement Genji prit la parole avant elle pour demander à ce que l’escorte ne vienne pas avec eux… En effet elle était encore sur le point de crier au scandale… C’était surement l’hibernation qui la rendait si… « Sensible » et impulsive.

*Non, mais ce n’est pas possible d’être aussi ignorant et primaire ! *

« Ils viennent de nous dire qu’ils ne cherchent pas à nous nuire et on déjà déposé les armes ! On n’a pas besoin d’arme pour discuter » lança-t-elle en insistant sur le dernier mot.

Elle se retourna une dernière fois pour observer l’écran et voir qu’une équipe terrienne avançait déjà dans la cité. Lorsqu’elle entendit les encouragements de leur dirigeant Mégara se retenue de ricaner.

« Toujours aussi hypocrite celui-là. » murmura-t-elle, ne pouvant s’en empêcher.
Elle se retourna vers Genji et lui répondit amicalement.

« C’est partie allons-y ! Bonne chance pour le virus »finit-elle par adresser à Stauros.

*Enfin si on pouvait trouver la solution juste après qu’il meurt…*

Furent ses pensées le plus néfastes… Elle ajusta sa combinaison qui l’agaçait elle aussi… Et sortit de la pièce suivit par Genji à la rencontre des humains.

« Je vous préviens que si votre venu a pour but de tout faire capoter je vous tue… » Dit-elle d’une voix très calme et souriante au scientifique.
Après quelques minutes de marche, ils purent entendre des bruits de pas… La rencontre était imminente.

Genji suivit Mégara sans un mot le bouclier activé son arme incapacitante dans sa veste il était pret et surtout si sa devenait dangereux il pourrait plus facilement protéger Mégara que de protéger 10 hommes amée et Mégara. Puis elle le menaça et il sourit simplement.

"Je ne suis pas la pour vous nuire juste pour essayer de survivre et peut être règler un petit détail j'informerais également nos "invités"" Il insista sur le mot "De la suite des événements si jamais nous nous en sortons."

Genji comptait tous les interroger pour voir si on pouvait leur faire confiance ou non mais il avait cette décision sans en parler à personnes sachant que Byzas ferait la même chose

Invité

Cela faisait un petit bout de temps qu'on n'avait plus de nouvelles de la doctoresse. Pendant que certains négociaient, que d'autres paranoyaient ( du verbe paranoyer, si si ! ), Atriela était enfermée dans un petit laboratoire fort bien équipé. En fait, c'était le seul endroit dans la cité où elle pouvait avoir accès à tout les équipements dont elle avait besoin en même temps. Non pas que les autres labos étaient mal équipés, mais ils étaient plus spécialisés dans certains domaines. Or, ignorant à peu près tout de cet ennemi invisible, elle allait avoir besoin de tout le matériel disponible.

* Allez, courage ma fille, tu peux y arriver ! *

Elle commença avec la prise de sang de Byzas. Il était le plus atteint au moment de la prise, et son échantillon avait donc le plus de chance de présenter un nombre plus important d'entités virales. Elle plaça l'échantillon sur une centrifugeuse.

" Allez... Dépêche, on n'a pas que ça à faire... "

Elle craignait de contracter le virus à son tour. Si jamais ça devait arriver, ils n'avaient plus aucune chance de s'en tirer, les autres médecins étant encore en stase, et la stase ne pouvant être arrêtée de l'extérieur en cas de quarantaine.

Au bout de vingt minutes de test en tout genre, elle avait enfin obtenu un résultat. Le virus était en fait génétique. Il s'attaquait directement au génome, et en particulier à certains gènes que les Anciens et les Terriens avaient en commun, ainsi que la plupart des créatures humanoïdes. Maintenant, l'antivirus. C'était une autre paire de manches... Quelque chose cependant l'étonnait. Elle avait passé autant de temps exposée, voire plus, que Byzas. Et elle ne ressentait toujours rien. Les tests des échantillons de Byzas et de Genji étaient à peu près similaires, si ce n'est une vitesse de propagation plus rapide chez l'un que chez l'autre. Elle décida donc d'examiner son propre sang. Et le résultat fut plus que probant ! Quelque soit la dose de virus qu'elle injectait dans son échantillon, celui-ci mourrait aussitôt ! Elle était immunisée. Restait à savoir quelle en était la cause, et le médicament serait quasiment prêt !

[hrp : c'est Terry ^^ ]

Dave était content de voir que le général était conscient, et aussi en forme qu'il ne pouvait l'être en ces circonstances. Il ne semblait pas aller trop mal, mais bon, les symptômes semblaient foudroyants. Le général n'avait pas remarqué que le capitaine se trouvait a quelques mètres de lui, et lorsqu'il prit la radio, Dave lui répondit.

Désolé mon général, je n'ai rien trouvé, la santé des malades était très préoccupante, deux des hommes de Spencer avaient perdus connaissance. J'ai pensé qu'il fallait qu'ils voient un médecin le plus vite possible.

Dave espérait n'avoir rien raté d'important la bas. Il attendit ses nouveaux ordres. Non pas qu'il ne voulait pas aider les malades, mais il ne pouvait que leur remonter le moral. Il espérait se rendre plus utile.

« Eurêka ! » S’écria Byzas qui pensait avoir trouvé la solution à leurs ennuis du moment : le virus babélien. A ce cri, tous les scientifiques et personnes présentent dans le laboratoire levèrent la tête vers Byzas. Heureusement pour eux, le génie n’avait pas eu son idée géniale (Comment pouvait-elle être autre que géniale puisqu’elle venait de Byzas, qui était le plus grand génie de son temps, et de tous les autres par la même occasion ?) dans son bain. Heureusement car l’Ancien, contrairement à d’autres anciens savant, ne portait pas de très longue barbe qui lui aurait judicieusement tombé aux endroits propices pour cacher aux regards pudiques, purs et innocents (ce qui excluait donc Mégara Zythoyr) l’innommable même.

Byzas prit donc une cage où se trouvaient quelques souris de laboratoire (Ne me demandez pas comment elles ont survécu seules pendant plusieurs millénaires car je n’en sais moi-même rien ! Peut-être avaient-elles eu suffisamment de nourriture et d’eau et qu’elles s’étaient reproduites entre elles. Peut-être aussi le fait que les souris soient l’espèce la plus intelligentes dans l’univers, juste après Byzas bien-sûr, jouait un rôle. Quoiqu’il en soit, il y avait des souris qui étaient prêtes à servir de cobaye, bien que Byzas ne leur ait pas demandé leur avis, mais c’était ça ou les Terriens.).

Byzas en prit une qui était infectée par le virus et lui injecta des nanites via une seringue. Pas de la petite seringue, mais une seringue de combat, avec un bout bien long, épais et pointu, le genre de seringue qui pourrait très bien servir à faire de l’escrime en clair.

Après que les nanites furent injectées, Byzas se contenta d’attendre pour voir ce qu’il se passait.
Au bout de dix minutes, il procéda à une prise de sang sur la souris cobaye et il put remarquer que le virus avait perdu du terrain. Puis, encore dix minutes plus tard, que le virus avait totalement disparu. C’est ce moment là que la souris choisit pour se transformer en petit tas de cendres fumant.

-Ach ! Fâcheux petit effet zecondair ! Certainement dû à l’autodestruction des nanites dans l’organisme, il me faut donc trouver un autre moyen.

C’est ce que fit donc Byzas : il chercha une nouvelle solution.

Spoiler:

Mégara continua d'avancer prudemment. Elle se demandait à quoi ressembler exactement ces humains. Enfin la rencontre eut lieu. Ils étaient semblables. Mégara pensa alors à c'est anciens qu'elle avait connu et qui étaient allés sur terre... Elle se demandait alors si l'un d'entre eux n'avait pas de lien de parenté...
Ce qui l'avait le plus étonnait était le fait qu'ils possèdent encore le gène, tout du moins pour certain... Etaient-ils au courant de ce gène ? Mystère et boule de gomme... Les réponses viendraient après elle était certaine.

" Bonjour, Je m'appelle Mégara Zythoyr et voici Genji Takiya. Ne vous inquiétez pas nous ne sommes pas armés." lança-t-elle une exposant ses mains à leurs regards tout en avançant vers eux. Elle faisait très attention aux moindre de ses mots et s'exprimait dans leur langage avec perfection.

" Je me nomme Kagan. Nous allons vous emmener jusqu'à notre représentant. Mais avant tout nous devons effectuer une fouille par sécurité. Je suis sûre que vous comprendrez"

La civile leva et yeux au ciel et soupira... Ils avaient les mêmes gènes c'était sure ! Toujours cette manie de penser au complot...

" Allez-y mais faites vite, nous n'avons pas de temps à perdre " lança-t-elle froidement.

Genji et Mégara furent alors fouiller légèrement, mais rien ne leur fit soupçonner la moindre menace.

" Très bien suivez nous s'il vous plait "

Mégara soupira de nouveau, mais cette fois-ci c'était car elle commençait à sentir une certaine pression monter en elle... Elle espérait vraiment que tout se passerait bien. Elle jeta un coup d'oeil a Genji, lui sourit et suivie le militaire escorter par l'équipe. Après quelques minutes ils arrivèrent enfin de Terry Jownes. Mégara avait compris qu'il avait été contaminé et son visage plutôt pale en était la preuve.

" Bonjour" Commença-t-elle. " Je suis la personne qui vient de vous contacter par les hauts-parleurs, Mégara Zythoyr. Enchantée" finit-elle par annoncer en tendant l'une de ses mains vers le jeune homme.

" Et voici Genji Takiya, l'un de nos meilleurs scientifiques"

Messages : 5 Réputation : 0 Date d'inscription : 23/11/2010

Un des militaires présent à coté de Terry le vit s'évanouir soudain devant lui lorsque que cette femme Mégara Zythoyr lui tendit la main

*Il ne nous représentera pas maintenant...*

"Capitaine Gareth il semblerait que le Général Jownes vient de s'effondrer Je pense qu'il est de votre ressort de communiquer avec ces gens !"

Il se mit au garde à vous se demandant s'il avait vraiment le droit de parler comme sa à un de ses supérieurs

Dave assistait à la scène a quelques mètres derrière le général. Il faisait semblant d'aider un malade afin de pouvoir écouter ce qui se passerait. Il était à une distance optimale. Il pouvait voir le visage des anciens et entendre parfaitement ce qui se dirait. Sans pour autant être trop près pour risquer de déranger la réunion. La femme avait l'air ravie d'être ici, l'homme beaucoup moins, à vrai dire, ce n'était pas les humains qui l'intéressait. Peut être espérait il obtenir une information pour sauver son peuple. Grâce à ses années en université de psychologie, il connaissait les bases du comportement humain et ce la lui avait toujours permis de comprendre ce que ressentait les gens. Les deux anciens semblaient aussi soucieux, mais pas au même degré. La femme elle, semblait plutôt anxieuse de ne pas froisser les humains, tandis que l'homme lui, avait plutôt l'air de se méfier des humains.

Alors que la rencontre commençait à peine, le général perdit connaissance. Rapidement, le capitaine Gareth fit venir une équipe médicale. Les médecins allaient prendre soin du général, du moins, le capitaine l'espérait. Pratiquement immédiatement, un soldat demanda, si on pouvait considérer cela comme une demande, de parler avec les anciens à la place du général. Dave avait peur de commettre une erreur, de dire quelque chose qu'il ne fallait pas, de froisser ses interlocuteurs. Et le fait de savoir que la moitié de l'expédition l'écoutait ou le regardait ne l'aidait pas à se calmer, néanmoins, il réussit à apparaitre parfaitement normal devant les lantiens.

"Bonjour, je suis le capitaine Dave Gareth, vous ne l'imaginez probablement pas, mais nous sommes tous paniqués, pas seulement pour le virus, nous venons tout juste d'apprendre que notre planète a été détruite. Nous sommes les derniers représentants de notre race. Et une bonne moitié d'entre nous est malade. Ma seule préoccupation à l'heure actuelle est de sauver toute ces personnes. Et j'ai besoin de savoir où vous en êtes, et bien entendu, nous vous proposons notre aide pour trouver un remède au virus."

Dave espérait ne pas avoir paru trop informel avec les lantiens, mais la situation était terrible, et il n'y avait pas de temps à perdre pour sauver tout le monde. Il eut tout de même une joie intérieure en se rendant compte de toute ce qu'il venait de dire. Il n'imaginait pas avant de parler qu'il aurait une telle facilité à parler devant des extraterrestres, d'autant qu'il en rencontrait pour la première fois, et qu'il ne s'attendait pas à devoir leur parler. Il guetta une réaction quelconque sur le visage de ses interlocuteurs.

Genji regarda l'homme avec lequel ils devaient discuter s'efondrer devant eux un home pris sa place il se présenta comme Capitaine d'une planète détruite ce qui ne l'interressé guère. Il lui répondit sans ménagement

"Nous sommes ici pour trouver une solution à notre premier problème le virus ! Le second vous mais on verra plus tard ce n'est pas le plus urgent."

Il jeta un coup d'oeil à Mégara qui allait probablement faire un scandale pour ce qu'il venait de dire mais il s'en moquait puis continua

"Nous avons besoin de savoir si vous avez des médecins ou scientifiques avec un minimum de connaissance pour avoir l'espoir de nous aider évidemment si vous avez de quoi nous aider." Il fit une pause en regardant autour de lui avant de reprendre pour lui et mégara en lantien.

"Ce dont je doute" puis il repris dans leur langue mais s'ils doivent travailler avec nous ils seront sous surveillance n'espérais pas modifié cette condition elle est irrévocable"

Mégara était sur le point de serrer la main du représentant terrien lorsque celui-ci perdit connaissance... Elle se demanda alors si elle n'avais pas commis de faute et du se rendre à l'évidence que pour une fois ce n'était pas sa maladresse problème. Elle observa la scène en silence, attendant patiemment que la situation se débloque et qu'il puisse enfin parler...
Soudain un capitain vint prendre la place du malade et commença à s'exprimer. Cet homme du nom de Dave Gareth, semblé légèrement nerveux, surement n'avait-il pas l'habitude de prendre la parole ainsi. C'est pourquoi Mégara lui adressa un sourire amical, lui faisant comprendre qu'ils étaient en sécurité.
Biensure son effort de sympatisation se conclue par un échec à cause de l'empoter de subalterne de Byzas. Celui-ci était comme celui qu'elle considérait comme un tyran. Un rustre qui n'était en rien diplomate... Elle le maudit 100 fois et lui lança un regard remplie de mépris et de colère.
Puis elle se plaça entre les deux hommes, montrant une barrière et pour enfin pouvoir parler avec le terrien.

" Nous sommes vraiment navrés pour votre planète, vous pouvez rester ici pour l'instant. Nous ne vous ferons aucun mal, de plus nous avons le même problème : le virus. Et ce que voulait dire mon collègue c'est qu'il faudrait unir nos forces et nos sciences pour obtenir un résultat plus rapidement. Avez-vous des scientifiques qualifiés ? Ou encore des médecins spécialiste des virus ? "

Dave était encore fier de ce qu'il avait dit lorsque l'homme devant lui se mit à lui hurler dessus. On voyait tout de suite qui était diplomate. Il ne répondit pas, ignorant cet ancien se moquant de la mort de milliards d'êtres humains. Pourtant on lui avait dit au SG-C que les anciens avaient toujours aidés les humains. Ceux la ne devaient pas avoir reçu le message. Lorsque la femme se plaça entre lui et le scientifique, Dave remarqua qu'elle était bien plus amicale. Et bien que le capitaine suppose que les anciens ne moquaient de la destruction probable de la terre, elle, au moins, lui dit une parole réconfortante. Et elle ajouta que les lantiens ne leur feraient aucun mal, le mal était déja fait avec le virus. Lorsqu'elle lui redemanda si il y avait des scientifiques qualifiés, Dave ne put répondre, il ne connaissait pas la moitié des hommes et des femmes ici, et ceux qu'il connaissait étaient surtout des militaires. Il espérait que certains d'entre eux aient écouté la conversation et puisse lui désigner quelqu'un.

[hrp]Besoin d'une intervention de pnj[hrp]

Un 0 ici, un 1 là, et hop ! L’affaire était conclue et le nouveau programme de Byzas pour ses nanites était prêt. Encore fallait-il le tester sur une énième souris.
La souris était devant Byzas, la seringue contenant les nanites était dans la main droite du génie universel, en une petite et rapide piqure s’en était déjà terminée. Maintenant, que faire de plus sinon attendre en vérifiant que tout se passe correctement ?

Les heures s’écoulèrent, lentement, chacune semblant durer une éternité, mais elles passèrent néanmoins inexorablement. La souris inoculée avait eu le temps de manger, boire, dormir et faire ses besoins tandis que Byzas s’était endormis sur son bureau.

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Le chef de la Cité était face à tout le Conseil et même, chose exceptionnelle, face à l’opposition incarnée en la personne de Mégara.

« Nous vous demandons de rendre des comptes devant le Conseil et devant toute la Cité. » Proclama violemment, assit dans son fauteuil roulant, un Pépi Garo colérique.

« Des comptes ? Mais sur quoi ? De quoi avez-vous à vous plaindre ces derniers temps ? » Demanda Byzas, aucunement inquiété.

« De quoi avons-nous à nous plaindre ? » Eructa une Mégara rouge de colère. « Mais de ces disparitions qui se multiplie ! »

« La guerre, vous ne l’ignorez sans doute pas ma chère, fait des victimes. » Répondit Byzas en se contemplant ses ongles.

« La guerre, peut-être, mais comment expliquez-vous les disparitions qui ont eu lieu dans la Cité même ? » Continua à questionner une Mégara nullement calmée.

« Justement, à ce sujet... » –BOOOOUUUMMMMM !!!!- Byzas n’eut même pas le temps de finir sa phrase que toute la Cité tremblait…

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Et Byzas se réveilla. Il regarda autour de lui et ne vit aucune trace du Conseil ni, heureusement, de cette maudite Mégara.

Le scientifique se souvint de ce qu’il faisait avant de s’endormir et reprit son travail. Il fit une prise de sang à la souris, passa l’échantillon au microscope, et ne vit aucune trace du virus, ni des nanites. Puis il prit avec des gants une des petites déjections de la souris, et l’examina au microscope : des nanites inactives y abondaient.

Le chef de la Cité parla dans les hauts-parleurs.

//Je pense avoir trouvé une solution ! // La joie était perceptible dans la voix du dirigeant.

Genji regarda Mégara s'interposé entre lui et le soit disant terrien mais il n'avait pas envie d'en venir aux mains avec lui c'était inutile au pire des cas il le tuerait. Mais il ne dit rien.

Il regarda autour de lui il y avait plusieurs personne allongé dans le même état que l'homme qu'il devait rencontrer originellement. Il fit le tour de la salle sans dire un mot observant chacun des arrivants jusqu'au moment ou la voix de Byzas résonna dans la salle. Il venait de trouver une solution tel qu'il connaissait Byzas probablement des nanites.

**Il va encore être insupportable pendant un mois s'il a raison**

Il leva les yeux à l'intérieur de la cité puis parlant visiblement aux mur

//Vous avez une solution ? Rassurez moi vous avez prévu quelques chose pour les nouveaux venu ?//

Il posa cette question en ancien attendant la réponse du chef de la cité

Byzas jubilait. Après avoir annoncé à toute la cité qu’il avait peut-être trouvé la solution, il procéda à des vérifications. Il se fit une prise de sang et plaça l’échantillon au microscope. Il injecta ensuite quelques nanites dans l’échantillon : les nanites s’attaquaient aussitôt au virus et, une fois celui-ci entièrement éliminé de l’échantillon de sang, elles se désactivaient. C’était un miracle, Byzas serait enfin reconnu pour ce qu’il était réellement : un génie universel qui avait réussit à sauver la Cité de l’une des pires crises de son histoire. Après cela, il pourrait parfaitement s’autoproclamer dirigeant de la Cité à vie et faire taire définitivement l’opposition de cette maudite Mégara !

Byzas se rapprocha de la radio et déclara.

//Oui ! J’ai la solution ! Vive la science !// Puis, pour lui-même, en ne parlant pas dans le micro : « Et vive moi surtout. »
//Pour les Arrivants, s’ils veulent ma solution ils doivent jurer fidélité à notre race, à nos lois et à leur représentant principal : moi ! S’ils refusent, ils peuvent allez voir ailleurs, dans l’au-delà par exemple.//

Byzas attendit patiemment une réponse : il avait tout son temps, c’était SON heure de gloire, c’était l’apogée de sa carrière, et personne n’allait lui en priver.

[hrp : vous allez pas me faire crever comme ça, na ! ;p ]

Terry rouvrit les yeux. Encore une fois, il avait perdu connaissance. Ce fichu virus, en plus de lui mettre les idées à l'envers, était vraiment en train de le tuer.

* Saletés de scientifiques... Ils sont pas fichus de trouver la solution à nos problèmes, mais dès qu'il s'agit de te dire que tu vas mourir, t'es sûr qu'ils se trompent pas... *

Il avait peut-être grommelé cette phrase dans sa barbe ( qu'il n'a pas, il trouvait que ça le vieillissait beaucoup trop ).

" Bon, on en est où dans cette histoire de fou ? "

Le général avait parlé à la cantonade, tout en essayant de se relever tant bien que mal. Plus mal que bien, d'ailleurs, il eut besoin de trois tentatives avant d'y arriver. Enfin à la hauteur des autres, il remarqua Mégara. Remarquer est un euphémisme, car sans qu'il n'en sache rien, le virus eut quelques effets secondaires non prévus, sûrement dus à la différence génétique des humains : Mégara lui apparaissait comme une fière jument verte fluo... À moins que ce ne fusse une licorne ? Verte fluo toujours ? Il se tourna vers un de ses soldats pour lui demander confirmation, mais à la vue du pingouin albinos en uniforme qui lui faisait face, il flancha. Dans un éclair de lucidité cependant, il put entendre la voix de Byzas, étonnamment claire dans ce brouillard mental dans lequel il flottait. Et tandis qu'il retombait les les bras du cousin à Morphée qui s'occupe des évanouissements, il lança distinctement un :

" Et puis quoi encore ? "

Mégara demeurait face au représentant des humains, celui-ci ne semblait pas savoir qu’elle était les personnes qualifiées dans le domaine de la médecine ou des sciences. Cela agaça légèrement la jeune femme, mais n’en laissa rien paraître. Après tout autant leur paraître ami plutôt qu’ennemi et puis si elle avait bien compris il n’était pas dans les compétences de ce capitaine d’avoir la réponse puisqu’il avait remplacé au pied levé son chef souffrant.
Mégara observa alors autour d’elle, essayant de deviner qui pouvait être les scientifiques dans ce tumulte et cette hécatombe environnante. Elle allait se préparer à faire une annonce demandant qui était volontaire et détenait les compétences requises quand le haut-parleur de la cité s’activa.
C’était ce fourbe de Byzas… Bien que Mégara soit contente d’avoir une solution, l’origine de cette solution ne lui plaisait pas du tout… Elle observa Genji qui commença le dialogue avec le dirigeant. Elle, était pour le moment cloitrée dans un silence de fierté… Lorsque Byzas affirma sa découverte, elle ne put s’empêcher de murmurer pour elle-même.

« Il va être infernal après ça… »

La jeune femme savait qu’elle allait devoir subir son autosatisfaction pendant encore un millénaire au moins… Elle se retourna vers le terrien et lui annonça la bonne nouvelle, malheureusement elle ne put s’empêcher de mettre une certaine froideur dans ses propos… Elle ne supportait vraiment pas cet imbécile, qui ne l’était apparemment pas tant que ça, qui leur servait de dirigeant...

« Notre dirigeant, Byzas Stauros, semble avoir trouvé une solution, mais il veut négocier le vaccin » lança-t-elle dans un parfait français pour ensuite utiliser les haut-parleurs à son tour dans sa langue d'origine.

// Avez-vous déjà essayé ce vaccin sur un sujet humain ? Simple suggestion commencez par vous/// //

*Si on peut considérer qu’il est quelque chose à voir avec la race humaine… Avez un peu de chance il souffrira *

Elle ne pouvait s'empêcher d'avoir des pensées acides envers cet homme qu'elle haïssait tant... De plus le fait qu'elle soit blessée dans son propre orgueil, car IL avait réussi à trouver la solution, n'arrangeait rien à son humeur. Avait-elle perdu ? La bataille, mais pas la guerre !

// Nous commençons tout de suite les négociations avec les terriens. Mais j’ai une objection ! S’ils acceptent nos lois et promettent de ne pas se révolter contre nous je ne vois pas l’intérêt pour la cité qu’ils vous jurent fidélité. Dois-je vous rappeler que nous ne sommes pas un régime tyrannique contrairement à ce que vous semblez croire ? //

Spoiler:

» Mission : Prologue
» Proposer une mission
» Mission Stargate
» Mission : Le fort mange le faible, c'est dans la nature des choses.