[Mission] Prologue

On entendit soudain un bruit étrange semblable à une explosion, soudains un plan de la cité apparue devant Genji marquant une porte en rouge, Elle venait visiblement d'être pulvérisé.

Il changea quelques paramètre pour afficher les signes de vie. Il vit 5 points rouges a proximité de la porte qui venait de lui apparaître en rouge et il repensa au bruit qu'ils venaient d'entendre.

Il se tourna de nouveaux vers Byzas

"Monsieur je crois que c'est un piège il y a 5 arrivant à proximité d'une porte qui visiblement vient d'être détruite par une explosion si j'en crois l'écho que l'on vient d'avoir !"

Lorsque Byzas eu sa réponse à la question qu’il avait posé à Genji il se demanda pourquoi certains de ses pairs se rabaissaient-ils ainsi. Mais l’urgence n’était pas là : il fallait négocier avec les Terriens.

Le communicateur holographique était quelque chose de troublant pour les spectateurs qui pouvaient voir quelqu’un d’autre l’utiliser. Ainsi pour les Lantiens, Byzas, regardait fixement le mur d’en face lorsqu’il parlait aux Arrivants, tandis que si Byzas se mettait à parler aux Lantiens, ses gestes et ses paroles auraient été reproduit à l’identique par l’hologramme et les Terriens auraient tout su de la scène.

En attendant, Byzas parlait aux Arrivants et à un chef qui s’appelait, d’après les dires de celui-ci : Terry Jownes. Mais qu’est-ce que Byzas pouvait-il bien en faire de connaître le nom de ce sous-être ?

-Bien. Je vois que finalement vous avez été sensé et avez décidé de vous désarmer. Vous avez fait le bon choix. Je vais envoyer un groupe de soldats lantiens à votre position pour vous recenser et…

A ce moment là, l’hologramme de Byzas tourna la tête et dit :
-Comment ? Quelle porte ?

Les Terriens comprirent plus ou moins rapidement que l’Anciens ne s’adressait plus à eux.

Côté lantien, Byzas visualisait le plan de la Cité, où une porte clignotait en rouge. Il ordonna aussitôt aux Lantiens :
-Bloquer vite l’accès à ce secteur avant qu’il ne soit trop tard !

Puis Byzas se retourna de nouveau vers les humains et tonna d’un voix courroucée :
-Je croyais que vous vous rendiez ! Et, que vois-je ici ? Une porte qui a explosé ! Vous jouez à quoi ?

Il fallait la jouer fine. Ne pas brusquer leurs hôtes, mais surtout, ne pas faire ou dire de choses qu'ils pourraient regretter. Si ceux qui étaient sortis des modules de stases étaient vraiment des anciens, alors il n'y avait qu'à leur dire la stricte vérité sur leur présence ici. Terry remarqua au passage que le capitaine Gareth semblait désapprouver ses paroles envers Wagner. Jownes savait que l'officier avait quelques problèmes avec l'autorité par moment. Mais ce n'était pas le moment de jouer les psychologues, il y avait une crise à régler, et des vies à sauvegarder. L'hologramme répondit enfin. Il semblait savourer sa "victoire" et s'apprêtait sûrement à les faire emprisonner.
Quand soudain, une explosion retentit. L'Ancien l'accusa alors implicitement de tenter de les trahir.

" Je ne sais pas de quoi il s'agit, je peux vous l'assurer. "

Il se retourna vers Diana Ferns.

" Colonel, est-ce que tout le monde est là ?
- Apparemment, le chef Spencer et quatre soldats manquent à l'appel, monsieur. "

* C'est pas vrai, ils vont tout foutre en l'air. *

// Spencer, ici Jownes. Abandonnez votre position et revenez en salle de contrôle, vous m'entendez ? ... Spencer, répondez ! //

Terry se tourna de nouveau vers l'hologramme.

" Il paraîtrait que certains de mes hommes n'ont pas reçu l'ordre de reddition. Je vais de ce pas régler ce problème, ne vous inquiétez pas. "

Il se dirigea vers Gareth.

" Capitaine, vous et le lieutenant Kagan allez me chercher Spencer et ses hommes. Vous me le ramenez sans traîner, s'ils continuent ils vont tous nous faire tuer. À vous de jouer ! "

L’Ancien répondit aussitôt :
-Non ! Personne ne bouge plus. Nous bloquons de nouveau toutes les portes de la cité. Vos compatriotes sont certainement déjà condamnés. Ce n’est pas la peine de risquer d’autres vies.

Au même moment, les portes de toute la cité se fermèrent de manière hermétique : est-ce Genji ou un autre scientifique Lantien qui avait fait cela ? Byzas ne le savait pas. L’important était juste que les portes soient fermées et la ventilation coupée dans la zone censée déjà atteinte.

Byzas reprit donc la parole à l’adresse des Terriens.
-Que personne ne bouge plus. Les portes de la cité seront maintenues bloquées jusqu’à nouvel ordre.
J’espère juste que vous avez suffisamment de vivre pour tout le monde. Ne détruisez plus de porte, ni de vitre, ni de mur, ni plus rien du tout je vous prie : vous ne feriez qu’empirer la situation. Je vous demanderai juste de nous prévenir dès que vous apercevrez des choses suspectes dans votre secteur. Je dois vous laisser pour l’instant.

A ce moment, l’hologramme se coupa et s’estompa lentement dans les airs, telle une silhouette fantomatique retournant au néant d’où elle avait surgi.

* Risquer d'autres vies ? De quoi il parle ? Spencer, qu'est-ce que vous avez encore fait ? *

" Restez en alerte, capitaine. Dîtes-moi, monsieur... Monsieur... Monsieur comment ? Enfin, bref, dîtes-moi, qu'est-ce qu'il se passe ici ? "

Il se posa soudain une question. Question essentielle, mais qui lui était totalement passée à côté à cause de la vitesse d'enchaînement des événements. Pourquoi étaient-ils tous en stase ? Et pourquoi avait-il l'air si inquiet ?

" C'est vrai, ça.. Pour... "

Terry s'interrompit à cause d'une violente quinte de toux. Si violente qu'il en cracha quelques gouttes de sang...

* Qu'est-ce que... *

Une autre quinte le plia presque littéralement en deux...

" Que tout le monde s'écarte de moi ! Qu'est-ce qu'il se passe ici ?! "

Dave avait entendu que Spencer avait encore fait une belle connerie. Il avait fait exploser une porte, ce qui risquait de faire couper toute communication avec les anciens. A la suite de l'explosion, l'hologramme avait eu l'air extrêmement inquiet, et pas a cause des humains, mais plutôt de la conséquence de leur acte. Dave avait hurlé dans sa radio pour que Spencer et ses hommes entendent.

//Bordel Spencer ! Vous voulez tous nous faire tuer ?//

Puis il avait entendu l'hologramme parler de risquer des vies. Dave continuait d'appeler Spencer, mais il ne recevait aucune réponse. Il se tourna vers le général lorsque celui ci fut pris d'une violente toux, il crachait du sang.

" Que tout le monde s'écarte de moi ! Qu'est-ce qu'il se passe ici ?! "

Dave appela rapidement les médecins, et fit reculer tous les autres. Puis se dirigea vers le communicateur de la cité, s'adressant aux anciens.

//Ici le capitaine Dave Gareth, le général Jownes crache du sang, qu'est ce qu'il se passe ? Est ce que ça a un rapport avec la porte que nos hommes ont fait exploser ?//

Messages : 5 Réputation : 0 Date d'inscription : 23/11/2010

Des grésillements se firent entendre dans les radios.

//... biiiiip ... ache du... e répè... ousse fortem... evenir mais... oincé... quelqu'un me reç... //

Byzas était à peine descendu du télécommunicateur holographique qu’un humain contacta aussitôt le poste de contrôle secondaire. Heureusement, la Cité traduisait automatiquement les paroles du Terrien qui s'exprimait dans sa langue natale.

Byzas s’arrêta net : quelqu’un chez les Arrivants s’était déjà mit à cracher du sang, les portes avaient été fermé et la ventilation coupée trop tardivement pour empêcher l’agent pathogène de se répandre dans la Cité.

Byzas s’approcha du télécommunicateur et s’adressa à ce Dave Garteh.

//Eloignez vous tous du malade, il est hautement contagieux. Ce que je craignais est arrivé : le virus c’est répandu dans la Cité. Nous n’avons aucun moyen pour l’instant de savoir si une personne est infectée ou non, mis à part le fait qu’elle crache du sang. C’est l’un des premiers symptômes et il touche les personnes contaminées au plus tard dans l’heure qui suit la contamination. Que toutes les personnes ne présentant encore aucun symptôme sont priées de se munir des combinaisons de survies qui sont disséminées un peu partout dans la Cité. Dès que chaque personne saine aura enfilé une combinaison, je rouvrirai les portes internes de la Cité et rétablirai la ventilation. En théorie, il y a assez de combinaison pour tout le monde, mais je ne suis plus sûr et certains. Dites à votre « général » qu’il n’a qu’à peine plus de deux jours à vivre à partir de maintenant.//

Byzas mit fin à la communication et, via les haut-parleurs, prévint ses compatriotes de se vêtir d’une combinaison étanche.

Byzas fit ensuite signe aux autres personnes dans la même salle que lui de prendre également une combinaison. Lui-même prendrait la dernière... à la condition qu’il en reste une. C’est à ce moment qu’il se mit à tousser et à cracher du sang à son tour.

-Oh non ! Se plaignit-il. Pourquoi moi ?

Genji regarda Byzas qui s'inquiéta soudainement d'un virus il ordonna de prendre les combinaisons pour les personnes saines il se retourna et partit en direction d'une des combinaison.

Il arriva à la combinaison et se mit à tousser par réflexe il mit sa main devant sa bouche puis il la tendit pour attraper la combinaison lorsqu'il vit que sa main était couverte de sang il se retourna vers Byzas qui venait lui aussi de cracher du sang il s'éloigna de la combinaison et dit à son chef

"Monsieur nous sommes au moins deux contaminé ! Je suppose que nous n'avons pas d'antivirus connu il va falloir se mettre au travail rapidement ! Atriela Vous vouliez épargnez des vies alors mettez vous au travail !"

Lui dit il sur un ton plus sec qu'il ne l'aurait voulu

" Vous avez entendu ? Prenez les combinaisons ! Dépêchez-vous, bon sang !! Est-ce qu'il y en a d'autres qui... Keuf !! Keuf !!! qui crachent du sang ? Mettez vous de ce côté ! "

Deux jours... Il n'avait plus que deux jours à vivre ? Et c'était fini, comme ça ? Alors c'était comme ça, il perdait toutes sa famille, tout ça pour aller crever d'une peste cosmique à l'autre bout de l'univers ? S'il n'était pas athée, il aurait perdu sa foi sur-le-champ... Mais il fallait d'abord penser à mettre en sécurité les gens qu'il avait sous son commandement.

* Bon sang, il sort d'où ce virus ?! *

D'autres personnes se mirent à tousser. Terry se dirigea vers le communicateur.

// Vous pouvez ouvrir, nous sommes prêts ! Nom d'un chien, pourquoi vous gardez un truc pareil dans la cité ? C'est une blague ? Dîtes-moi que vous avez un vaccin, au moins ? //

Les portes de la cité se débloquèrent.

// Il faut mettre les personnes saines à l'abri. Est-ce qu'il y a des jumpers en état ici ? Et bon sang, donnez moi un nom que je puisse vous appeler ! //

Il se retourna vers le capitaine.

" Prenez cinq combinaisons et allez voir Spencer et ses hommes. Contact radio dès que vous les avez trouvé. Et pas de vacherie, il ne savait pas ce qu'il faisait ! "

Il avait vu dans les yeux de Dave comme une étincelle de colère ( en fait, c'était plus un brasier ), mais ce n'était pas la faute du mécanicien si sa radio était hors d'usage...

Invité

Au vu de sa position, Genji n'avait absolument aucun ordre à donner. Mais ce n'était pas pour ça qu'elle n'était pas en train d'obéir ! En fait, elle ne l'avait pas attendu pour se lancer dans le soin des malades. Et ces derniers avaient l'air nombreux, tant parmi les humains que chez eux. Elle-même ne sentait rien. Elle avait peut-être mis sa combinaison assez vite pour ne pas être infectée ? Elle se tourna vers Byzas.

" Monsieur, vous semblez en savoir long sur ce virus. Si vous voulez que je vous soigne, il va falloir que vous me donniez toutes les infos dont vous disposez. "

En attendant, elle tendit à Genji une petite fiole rempli d'un liquide épais et blanchâtre.

" Prenez ça, ça pourra au moins soulager votre toux. Enfin, j'espère... "

Son cerveau avait du mal à fonctionner à plein régime, comme si la stase l'avait congelé et qu'il mettait du temps à fondre.MAis plus les minutes passaient, plus elle retrouvait tout son intellect et toutes ses connaissances médicales. Elle demanda alors aux deux scientifiques :

" Il me faudrait un échantillon de sang. Je peux prendre les vôtres ? "

Genji regarda Atriela qui n'avait visiblement pas appréciée qu'il lui donne un ordre.

Puis elle vint vers lui après avoir parlé à byzas et lui tendit une fiole avec un liquide quelques peu étrange mais ne fit pas d'histoire et bu la fiole sans dire un mot.

Puis elle demanda un échantillon de sang pour les examiner et déterminer la nature du virus qui venait de les contaminer.

"Si vous avez besoin de sang servez-vous !"

Lui dit-il en tendant son bras droit. Puis tournant la tête vers Byzas

"Monsieur en effet vous semblez en savoir plus long que nous sur ce virus est-ce nous qui l'avons développé sans que j'en sois informé ?"

Dave avait suivi les ordres du général et s'était précipité vers les combinaisons avec deux soldats, mais ce n'étais pas le virus qui l'inquiétait, il espérait que Spencer ait contracté la maladie si elle était mortelle puisque le général lui avait dit de rester calme. Il sortit de la salle de contrôle et avança dans les couloirs. Pour l'instant, aucun de ses hommes ne semblait touché, c'était une bonne nouvelle. Une fois la combinaison enfilée, il se précipita vers l'endroit où était parti Spencer. Il tomba nez a nez avec la porte réduite en miettes par le C4, mais il n'y avait aucune trace de Spencer. Il l'appela, mais il n'entendait aucune réponse, ou pouvait-il bien être ? Il continua un peu plus loin dans la cité, puis il entendit quelqu'un tousser. Il se retourna vers ses hommes mais ce n'était pas eux. Il appela à nouveau le sergent, avant d'entendre sa voix derrière une porte fermée hermétiquement.

"Vous êtes malades ? demanda le capitaine, alors éloignez vous de la porte, je vais la faire sauter, j'ai des combinaisons d'isolement, dès que j'aurais détruit la porte, vous les enfilerez."

Le capitaine plaça un pain de C4 sur la porte et s'éloigna, il déclencha à distance l'explosion, et une nouvelle secousse secoua la tour.

Byzas s’approcha du communicateur et déclara en réponse au Terrien.
//Hélas, non, nous n’avons aucun vaccin et non, nous n’avons aucun jumper, quelques réfugiés les ont déjà tous prit il y a des millénaires.// Il dut s’interrompre lorsqu’il reprit son souffle qui était coupé : un autre effet de la maladie, certainement. //Mon nom est Staúros, Byzas Staúros.//

A peine Byzas eu-t-il répondu à l’arrivant qu’Atriela le harcela de question, le menaçant même de ne pas le soigner si Byzas ne révélait pas tout ce qu’il savait à propos du virus. Par contre, elle ne se gênait pas pour soigner Genji.
« Je vous ordonne de faire votre travail de médecin et de me soigner ! Je suis votre supérieur qui plus ai et je n’ai pas à m’expliquer. » S’empourpra Byzas. Puis il fut prit d’une nouvelle quinte de toux et recracha du sang. « Il y a certaines choses qu’il faut mieux que vous ignoriez, comme cette mission sur Batiqu… J’en ai trop dit, ne comptez pas sur moi pour vous redire une seule chose. Si vous ne me soignez pas vous aurez ma mort sur la conscience ! »
Puis, se tournant vers Genji : « Vous non plus vous n’en saurez pas plus ! » Puis il se mit à crier à l’adresse de tout le monde dans la salle : « Et personne d’autres non plus ! »

C’est alors qu’une autre explosion fit trembler la Cité. Byzas profita de l’étonnement du médecin pour lui arracher des mains une fiole qui avait la même couleur et le même aspect que celle qu’elle avait donné à Genji. Byzas l’avala cul-sec… et fit la grimace à cause du goût horrible que cela avait.

Mais qu’a cela tienne, ce n’était pas parce que l’on tentait de l’assassiner en lui refusant des soins, puis de l’empoisonner en lui donner un faux médicament qu’il allait abandonner SA Cité.
Il prit donc les micros et s’adressa aux humains : //Que faites-vous encore bande d’imbéciles heureux ?! Vous voulez vraiment tous nous faire tuer ou quoi ?//

Genji regarda Byzas d'accord il était son chef mais la ce n'était vraiment pas le moment de faire des cachotterie surtout au seul médecin présent et encore moins à son second des recherches scientifiques.

"Ce n'est vraiment pas le moment de jouer au plus malin avec nous d'accord vous êtes notre supérieur mais vous nous devez quelques explications ! Quel est cette mission sur Bati truc ? Ne me dites que c'est vous qui avez crée ce satané virus et que vous n'avez pas été capable de trouver un remède !"

Répondit-il en s'énervant et ajoutant difficilement en reprenant son calme

"....Monsieur"

Dave venait de faire sauter la porte quand une voix se fit entendre.

//Que faites-vous encore bande d’imbéciles heureux ?! Vous voulez vraiment tous nous faire tuer ou quoi ?//

//Général, dites à cet ancien que nous sauvons nos hommes. Et tant que vous y êtes, demandez lui s'il n'y a pas d'autres mauvaises surprises dans la cité.//

La fumée venait de se dissiper, et le capitaine voyait enfin l'équipe du sergent Spencer, deux de ses hommes étaient à terre, écroulés, Spencer et deux autres soldats étaient en train de cracher du sang. Le capitaine leur demanda de mettre les combinaisons, puis de partir dans la salle de contrôle se faire soigner, même s'il n'y avait pas grand chose à faire.

//Général, je vais chercher des combinaisons dans le coin, si c'est l'endroit d'où vient le virus, il y aura surement des combinaisons d'isolement pas loin.//

Invité

Atriela, après avoir donné la fiole de médicament à Genji, chercha une autre dose à donner au chef de la cité. Mais celui, dans sa paranoïa légendaire, crut qu'elle n'avait pas l'intention de le soigner gratuitement et se jeta sur une fiole qu'elle avait dans la main. Avant qu'elle n'ait pu réagir, il but son contenu d'une traite.

" Mais... Qu'est-ce que vous avez fait ?! "

Elle reprit la bouteille pour en vérifier le contenu. D'abord inquiète, elle ne put ensuite retenir un rire franc. Quand elle eut réussi à se calmer, elle s'adressa à Byzas.

" Monsieur, j'espère qu'il reste du papier aux toilettes, et ce pour les vingt-quatre heures à venir ! "

Elle fouilla dans sa mallette et tendit une autre bouteille, de la même couleur que le premier.

" Prenez ça pour votre toux. Et si vous avez d'autres problèmes intestinaux, venez me voir avant de choisir l'automédication... Je vais voir ce que je peux faire pour le virus, si vous avez quelque chose à m'apprendre qui pourrait m'aider, c'est le moment. "

Elle récupéra du sang des deux scientifiques, ainsi que le sien vu qu'elle ne semblait pas affectée. Elle se dirigea ensuite vers le labo, demandant à des infirmiers de venir l'épauler pour concocter le vaccin.

Byzas comprit rapidement que ce qu’il avait bu n’était pas un produit pour soulager sa toux, et ce dès que son système digestif c’est mit à émettre des sons inhabituels. Il se demandait même si un petit alien n’allait pas sortir de son ventre tant celui-ci le tiraillait de l’intérieur.

-Bon, je vais vous dire la vérité, mais promettez moi de ne pas m’en vouloir, tout ce que j’ai fait c’était dans le seul but de protéger la Cité. J’ai honte, terriblement honte : j’avoue ne pas avoir trouvé le vaccin à cette calamité.

Byzas donnait l’impression qu’il allait fondre en pleur d’un instant à l’autre, mais comme à l’accoutumé chez lui, ce n’était qu’une impression car il se redressa aussitôt et déclara pour se défendre.

-Par contre, je n’y suis pour rien pour la création de ce virus, se sont les Babeliens les responsables. Ces traîtres ont introduit un virus dans la Cité, juste avant que l’on ne rase leur planète. Nous nous en sommes rendu compte assez rapidement pour limiter les dégâts : j’ai fait isoler la partie de la Cité qui était contaminée et les personnes déjà infectée ont été mis en stase dans cette même zone. Mais ne vous inquiétez pas, leurs modules ne les ranimera pas automatiquement.

Byzas soupira : se remémorer ces lointains souvenir le démoralisait.

-Hélas, nous ne trouvâmes point de vaccin à cette époque et, comme le système de quarantaine de la Cité bloquait la Porte des Etoiles pour toute ouverture depuis notre côté, je dus prendre la décision de mettre en stase toute la population tandis que des groupes de personnes saines prenaient tous les vaisseaux disponibles pour rechercher de l’aide.

Byzas s’arrêta, puis ajouta comme paniqué ou plutôt comme en proie à un problème moral interne.

-Si je n’avais pas fait mettre en stase la population elle serait morte de faim, comprenez-le, je n’avais pas d’autres choix ! Qu’auriez-vous fait à ma place ?! Mon rôle est de préservez la vie du maximum d’entre nous.

Byzas releva lentement la tête et les yeux vers Atriela :

-Je sais ce que je peux faire pour vous aidez. Dit-il en agitant l’index en l’air. Je vais vous donner les recherches que nous avons pu faire jadis. Hélas elles sont incomplètes et la personne qui a travaillé dessus il y a mille ans est morte de la maladie qu’elle tentait de combattre : vous serez donc seule pour comprendre et reprendre ses travaux.

Byzas s’approcha d’un ordinateur et entra un code quelconque : l’écran afficha aussitôt des pages entières de formules et d’analyses sur le virus, c’était là une masse d’informations absolument gigantesque.

A ce moment là, alors que rien ne laissait le présager, Byzas prit la tangente et se dirigea au pas de course vers les toilettes les plus proches : on ne pouvait résister au cri de la nature.

Invité

Une fois la Porte des Étoiles franchit depuis le SGC, Max se retrouva devant une vision assez familière pour lui. En effet, cette Cité Lantienne était quasiment identique à celle d'Atlantis dans la galaxie de Pégase où il avait pût avoir la chance d'être affecté durant deux années entières. Alors que la plupart des autres membres s'extasiaient devant la beauté de l'architecture, Max s'avançât un peu afin d'avoir un angle de tir optimal au cas il y aurait besoin de tirer sur quelqu'un ou quelque chose d'inamical. Alors que l'arrivée de l'expédition s'était déroulée pour le moment sans encombre, le Général Jownes avait donné ses premières instructions afin de sécuriser la zone d'arrivée. Tandis que Max et un groupe de soldats surveillait un des accès à la salle d'embarquement, l'ordre d'évacuation d'urgence fût donné, car contre toute attente la Cité semblait déjà habité par d'autres personnes, mais ce fût en vain puisque les occupants avait déjà repris pratiquement tout le contrôle des systèmes principaux ce qui empêchât donc le retour sur Terre. Le Général ordonna alors à tous les soldats de se préparer aux combats et commençât à envoyer des commandos dans chaque couloir de la Cité lorsque la Porte des Étoiles s'activa de l'extérieur et une communication en provenance de la Terre se fît entendre à travers les radios.

Citation :: // Ici le général Landry de la Terre. Général Jownes, si vous m'entendez, répondez. //
// Ici Jownes, on est dans la mouise ici. Y'avait des œufs dans le nid. On n'a plus aucun contrôle sur la cité. //
// Terry, écoutez-moi. Des explosions viennent de se produire sur une grande partie de la planète... D'après nos experts, il s'agirait des centrales nucléaires de toutes les nations. Tout repli sur la Terre est définitivement impossible... Au revoir, et que Dieu vous g... //
// Général Landry ? Général ? //

Cette nouvelle avait laissé Max et beaucoup d'autres sans voix, comment cela avait-il pût se produire, la Terre avait-elle été vraiment anéantie. Max eût une pensée particulière pour sa sœur, mais aussi pour sa famille, sont-ils toujours en vie. Suite à cette annonce, le Général demanda à tout le mon de déposer les armes et de revenir en salle d'embarquement. Max s'exécutât en posant son arme au sol. Tandis que Max suivait avec attention les négociations entre le Général Jownes et le Chef des Anciens, une explosion se fît ressentir dans pratiquement toute la Cité. Apparemment, tout le monde n'avait pas dû entendu l'ordre de réédition donné par le Général, mais la réaction de l'Ancien fût surprenante, il demanda aussitôt la condamnation de tout le secteur et lorsque Jownes se préparait à envoyer Max et le Capitaine Gareth à la recherche des hommes responsables de l'explosion, il s'empressa d'interdire cela en indiquant qu'ils étaient déjà condamnés. Lorsque le Général demanda des explications, il se mit à cracher du sang et d'autres personnes également.

*C'est quoi ce bordel.*

Max s'empressa d'enfiler une des combinaison de protection et se hâtât pour essayer de trouver d'autres combinaisons supplémentaires pour le reste des autres membres de l'expédition.

Genji écouta Atriela et se retint de rire, Byzas dans sa paranoïa venait de se rendre malade un peu plus et d'après les dire du médecin on allait bientôt voir sa puis elle prit son sang, celui de byzas et siens pour les comparer et les étudier.

Puis Byzas essaya de se justifier pour le virus et finalement ce qu'il savait sur le virus était limité. Qui plus est la seule personne connaissant vraiment le virus en est morte.

"Dr Dilo si je peux vous aider d'une quelconque manière prévenez moi et je suis sur que B...."

Il interrompit sa phrase car Byzas venait de détaller dans les couloirs Atriela avait eu raison il était un peu plus malade puis il reprit.

"Heu finalement je crois que vais être seul à pouvoir vous proposez mon aide pour le moment"

Que faire ? Que faire, que faire, que faire ? Terry n'en savait rien, bien qu'il se posait la question encore et encore et encore... Attendre et mourir ? Diana et James Ferns semblaient eux aussi atteints par la maladie, sans pour autant avoir tardé à mettre leur combinaison. Que faire ?

* Du calme, Terry. Il y a une solution. Il y a toujours une solution. C'est juste que tu ne la connais pas encore. Et tu n'y peux peut-être rien... Fais confiance aux Anciens, ils vont nous sortir de là... *

Une nouvelle explosion le sortit de ses pensées, alors que Byzas Staúros se présentait. Ce dernier sembla devenir totalement cinglé et accusa les Humains de vouloir tous les tuer... Gareth expliqua alors la raison de l'explosion.

// Continuez, capitaine. Ramenez les hommes en vie, c'est tout ce que je vous demande. On verra plus tard pour la peinture abîmée. Laissez tomber les combinaisons, de toutes façons, à la vitesse à laquelle se propage le virus, ceux qui n'en ont pas sont déjà infectés... Jownes, terminé. //

Il se tourna ensuite vers Kagan.

" Lieutenant, allez vers le laboratoire. Vous connaissez déjà le plan de la cité, pas besoin de vous le rappeler, n'est-ce pas ? Vous êtes chargé de proposer toute l'aide possible pour combattre ce virus. Allez-y, et ne traînez pas en route, les boutiques sont fermées. "

Même à deux jours de la mort, il ne pouvait s'empêcher de sortir des âneries. C'était sa façon de parler, et rien n'y changerait...

* Staúros, dîtes-moi que vous allez nous débarrasser de cette saloperie... *

Byzas avait finit son... enfin vous voyez quoi, ce n'est pas la peine de vous faire un dessin. Il avait donc posé sa pêche sur le trône.

Il revint alors vers Atriela et Genji.
-De vous à moi, je vous avouerais que l'on se sent beaucoup plus léger. Par contre, j'ai soudainement très faim. Vous n'auriez pas quelques choses à grignoter sur vous?

L'un des Lantiens qui écoutaient (Ben oui! Quand Byzas parle, tout le monde écoute!) lui tendit une sorte de barre de céréale que Byzas engloutit en quelques secondes à peine : quand Byzas avait faim, il donnait l'impression de pouvoir avaler l'équivalent en volume d'une montagne.

-C'est tout? J'ai encore faim moi. Bon, tant pis, j'ai quand même l'impression d'aller un peu mieux et... Byzas s'interrompit, tout ses muscles se raidirent en même temps, et Byzas s'écroula sur le sol. La scène se passa si rapidement que les spectateurs ne comprirent ce qu'il se passait. En attendant, Byzas était quand même allongé inerte sur le sol, la face contre terre. Heureusement (ou malheureusement, tout est relatif comme on dit), il respirait encore.

Spoiler:

Dave avait laissé tombé la recherche de combinaisons. Terry voulait qu'il ramène les cinq hommes en vie, mais quelqu'un se chargerait bien d'essayer de les tuer dans la salle de contrôle. Le capitaine avait prit sur son dos l'un des deux soldats inconscient. L'autre se fit aidé par les deux soldats en combinaisons qui avaient accompagnés Dave. Leur état était très grave, il espérait qu'on puisse les sauver. Une fois les soldats et le sergent Spencer ramenés dans la salle de contrôle, il les aida à atteindre un médecin.

Invité

Alors que Max distribuait aux autres les quelques combinaisons qu'il avait pues dénicher dans la précipitation, le Général Jownes lui ordonna d'aller à la rencontre des Lantiens afin de leur proposer toute l'aide qu'il jugerait nécessaire afin d'enrayé la propagation du virus et de soigner toutes les personnes infectés le plus rapidement possible. Max acquiesça et rassembla dans l'urgence une équipe composée de lui-même et deux autres soldats, ainsi qu'une dizaine de scientifiques et deux-trois personnes du corps médical.

Lorsque tout le monde fût paré, l'équipe se dépêchât de prendre la direction du laboratoire. Max n'avait aucun mal à se repérer dans les nombreux couloirs de la Cité, puisque que celle-ci était pratiquement en tout point identique à celle d'Atlantis. Alors qu'il s'approchait du laboratoire, les choses commencèrent à se corser puisque la plupart des portes avait été condamné par les Anciens et toute les ouvrir allait prendre beaucoup trop de temps et malheureusement il en manquait. Le Général Jownes ne répondant pas aux appels radio, Max décida de prendre contact le Capitaine Gareth pour essayer de négocier le passage avec les Lantiens.

//Capitaine ! Ici Kagan, on est presque au labo, mais la quasi-totalité des portes sont condamnés. Toutes les ouvrir va nous prendre beaucoup de temps. Essayé de demander aux Anciens de nous laisser passer.//

Afin de perdre le moins de temps possibles et parer à toutes éventualités, Max demanda au scientifiques de se mettre tout de même au travail pour débloquer les portes.

Dave était en train de surveiller les malades, lorsqu'il reçu un appel radio. Il chercha du regard le général mais ne le vit pas, il avait du s'écrouler comme les deux hommes de Spencer. Après tout, il avait été un des premiers à montrer des symptômes. IL prit contact avec les anciens comme demandé par le lieutenant Kagan.

//Ici le capitaine Gareth, un groupe d'humain aimerait vous proposer leur aide mais les portes près de vous sont fermés, pourriez vous les ouvrir.//

Il espérait vraiment que les anciens allaient ouvrir, après tout, ils avaient eu peut être des mois voir des années pour combattre ce virus, même s'ils ne l'admettaient pas, ils auraient besoin des humains.

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